L’accessibilité

Pour rendre un immeuble accessible
En ce qui concerne l’extérieur de l’immeuble: élargissement du cheminement et du portail d’entrée, construction d’une rampe pour doubler ou remplacer un emmarchement, aménagement des bateaux pour franchir les trottoirs, suppression de murs, portes, portails, marches ou seuils, amélioration du revêtement de sol, installation de mains courantes, aménagement d’une place de parking.

En ce qui concerne l’intérieur de l’immeuble : élargissement de la porte d’entrée et des portes des parties communes, des couloirs, construction d’une rampe, suppression de cloisons, portes, marches ou tout autre obstacle, amélioration du revêtement de sol, installation de mains courantes, d’un ascenseur ou d’autres appareils permettant le transport de personnes handicapées.

Pour rendre le logement adapté
Elargissement des portes donnant sur l’extérieur, des portes intérieures, suppression des obstacles (seuils, marches, ressauts), suppression de murs, cloisons et placards, modification de l’aménagement et de l’équipement des pièces d’eau (cuisine, WC, bains), amélioration des revêtements de sol, installation de mains courantes, barres d’appui, poignées de rappel de portes, modification des systèmes de commande des installations électriques, d’eau, de gaz, modification des volets et fenêtres.

A voir aussi: la domotique.
Elle rassemble tous les moyens apportés par les techniques électroniques et informatiques en intégrant à l’habitat tous les automatismes liés à la maîtrise du confort, la sécurité, l’information, la communication et la gestion technique d’un espace de vie.

Les demandes les plus fréquentes concernent les fonctions d’appel d’urgence, la commande de périphériques audiovisuels (télévision, matériel hi-fi, magnétoscope…), de téléphone, d’éclairage et d’ouverture de portes et, pour la sécurité, des systèmes d’alarme, de veille, de télésurveillance ou d’écoute à distance.

Pour vous aider dans vos démarches
Lorsque des aménagements, créations ou modifications architecturales deviennent nécessaires pour faciliter le quotidien au sein même de l’habitat, il est conseillé de prendre contact avec une assistante sociale de la caisse d’assurance maladie de sa région afin de constituer un dossier de financement. Surtout ne pas commencer les travaux avant d’avoir obtenu une réponse quant aux financements. S’il y a urgence, des possibilités de dérogation existent et pour les connaître, il suffit de les demander à l’assistante sociale de la CPAM.

Il est également conseillé de se renseigner, au cours de ces démarches, auprès des organismes de vente de matériel médical et de spécialistes médicaux tel que le médecin traitant de la personne handicapée.

Obtenir des aides et des subventions
Depuis deux ans sont mis en place progressivement des Sites pour la vie autonome (SVA). Leur but : mobiliser les différents dispositifs existants au service du projet de vie autonome de chaque personne. Chaque département doit être ainsi pourvu d’un lieu unique de traitement des demandes, notamment en aides techniques (évaluation des besoins et recherche de financement).
Quant aux aides financières, si la personne handicapée est locataire, propriétaire, en HLM, en appartement ou en maison privée, celles-ci diffèrent :
– Anah : l’aide de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (pour les propriétaires bailleurs ou locataires d’un logement privé) peut donner droit à une subvention de 70% maximum du coût des travaux d’accessibilité et d’adaptation dans la limite d’un plafond de 8000 € (s’adresser à la Délégation départementale de l’Anah auprès de la Direction départementale de l’Equipement).
– Aides personnelles au logement (APL, ALF, ALS) : les locataires d’un logement privé ou social ou les accédants à la propriété peuvent recevoir une aide ou une majoration de leur aide actuelle grâce à un abattement de 30% effectué sur les ressources à la cessation d’activité professionnelle et être admis au bénéfice d’une pension d’invalidité, ou d’une rente d’accident du travail, ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), ou de l’allocation compensatrice (s’adresser à la CAF ou la Caisse de mutualité sociale agricole).
– Aides fiscales : pour les propriétaires bailleurs ou locataires d’un logement privé ou, en habitat social, pour les organismes HLM et les sociétés d’économie mixtes (s’adresser au Centre des impôts).
– 1% logement : c’est une participation des employeurs à l’effort de construction destiné aux propriétaires ou locataires handicapés, salariés du secteur privé non agricole (s’adresser aux organismes collecteurs, CIL ou CCI dont la liste est disponible sur le site http://www.uesl.fr )
– Prêt à taux zéro : pour acquérir un logement adapté, il concerne les propriétaires accédants d’un logement sous condition de ressources (s’adresser à son agence bancaire).

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